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Témoignage #19

"Voici le résumé du cas de mon fils âgé à l’époque de 18ans. En effet une erreur de diagnostic faite par un ophtalmologue a entrainé un lourd traitement et dont les conséquence ont entrainé la perte de la vue et un traitement lourd pour ne pas avoir décelé à temps un nævus choroïdien. Le 20 mai 2014, j'ai accompagné mon fils qui a été reçu en consultation par un ophtalmologue car il se plaignait de flashes et de tâches noires dans son œil gauche ainsi que de douleurs.

Un examen a été fait mais pas un fond d’œil qui au regard des symptômes auraient dû attirer l'attention du praticien sur le risque. Examen qui aurait pu être fait selon le principe de précaution, tous les appareils étant à sa disposition sur place pour approfondir l'examen et poser un bon diagnostic.

Cet ophtalmologue a ensuite prescrit des lunettes de repos.

Au mois de novembre, malgré le port des lunettes, les symptômes et les douleurs étant toujours présents, et devant la persistance de ceux-ci j'ai pris un rendez vous en urgence avec une nouvelle ophtalmologue.

Lors de ce rendez-vous, celle-ci a diagnostiqué un nævus choroïdien en faisant un fond d’œil et a pris sur le champ un rendez vous dans la plus grande urgence avec le Dr Laurence Rosier au Centre d’Exploration de la Rétine et de la Macula. Elle nous a reçu deux jours plus tard et après quelques examens succins, a confirmé un Mélanome choroïdien de 8x8x13 mm, qu'il fallait traiter de toute urgence au risque de perdre l’œil. Plus grave, elle nous a dit que sans ce diagnostic mon fils n'aurait plus été parmi nous dans les quelques mois qui suivaient.

Dr Rosier nous a soumis à un protocole ; une protonthérapie qui devait être faite dans les quinze jours à Nice suite à la pose de clips qui se par elle-meme.

Après cette première intervention, il a été admis qu'avec une protonthérapie, mon fils perdrait son œil, la tumeur étant très mal placée. Un prélèvement de la tumeur fut effectué pour la recherche.

Le protocole a du être changé en toute urgence compte tenu de l’extrême gravité de la situation.

Nous avons ensuite été envoyés à l’hôpital Curie, à Paris pour consulter le Docteur Nathalie Cassoux, chef du service d'ophtalmologie, qui a confirmé un traitement par Curiethérapie.

Ce traitement lourd et extrêmement douloureux a commencé cinq jours plus tard et a duré huit jours. Il s'agit d'une opération chirurgicale consistant à poser une plaque en or chargée d'iode 125 (radioactif). Traitement qui n'exclue pas que des cellules malignes soient passées dans le sang et que nous pourrions retrouver dans quelques mois dans le foie : cancer du foie.

Depuis s'en est suivi une inflammation sévère et douloureuse. Au mois de juillet 2016 a été effectué une cataracte et il y a 15 jours une séance de laser pour essayer de retrouver un minimum de vision mais ceci reste incertain.

Apres 2 dépressions et donc séjours en clinique, mon fils n’a cessé de se battre et maintenant a retrouvé une certaine joie de vivre malgré comme vous le connaissez malheureusement bien le stress des examens tous les 6 mois. Il est bénévole et travaille pour l’Association On Est Là, groupe de parole et de soutien qui réuni les jeunes face à un cancer."


C.

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